Qu’il s’agisse de faire ou de recevoir un acte de bonté, le geste fait toujours du bien.
Un acte de bonté, prévu ou spontané, est une action visant à améliorer la vie de quelqu’un.
Il a été prouvé que les actes de bonté spontanés avaient le pouvoir d’améliorer l’humeur et la santé mentale. Selon l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM), lorsque vous faites preuve d’un acte de bonté envers autrui, vous déclenchez des changements physiologiques positifs dans votre cerveau, associés au bonheur.
Selon l’ACSM, le fait d’aider les autres améliore le soutien social, nous motive à être plus actifs physiquement, nous fait momentanément oublier nos problèmes et nous permet de prendre part à des activités constructives.
Les actes de bonté, ou même l’idée d’en faire un, peuvent sembler incertains en 2020, alors que le monde fait face à une pandémie qui nous oblige tous à garder nos distances avec autrui.
Toutefois, il existe toujours de nombreux moyens de montrer que nous tenons aux autres, et quel meilleur moment que le temps des fêtes, alors que les jours se raccourcissent et se rafraichissent?
Voici quelques actes de bonté à accomplir tout en sécurité et malgré la distanciation sociale, pour rehausser votre humeur et celle de votre entourage à Noël, ou à tout moment de l’année.
1. Faites preuve de bonté envers vous-même
La bonté commence avec vous, et en vous! Réservez cette séance de massage que vous reportez toujours, prenez le temps de vous préparer un repas nourrissant lors d’une journée chargée, écrivez des notes d’affirmation de soi à éparpiller dans votre maison, commencez un journal de gratitude. En faisant preuve de bonté envers vous-même, vous améliorerez votre vision du monde et améliorerez votre moral, même les jours où cela vous semble le plus difficile.
2. Payez pour le café ou le repas de la personne après vous dans la file
Cela a été ma toute première idée d’acte de bonté et je l’adore, parce qu’il s’agit d’un acte simple, facile et pratique. C’est une surprise inattendue pour votre prochain (qui pourrait, on l’espère, donner au suivant) que vous pouvez offrir en toute sécurité au service au volant, en respectant la distanciation sociale.
3. Appelez un proche juste pour lui dire « Je pense à toi »
Nous privilégions toujours les messages textes, les réseaux sociaux et même les courriels, mais rien ne remplacera jamais le sentiment ressenti lorsque l’on entend un proche rire à nos plaisanteries, ou nous donner des nouvelles avec enthousiasme. Appelez une personne qui vous est chère et faites-lui savoir que vous pensez à elle.
4. Faites un don à un organisme international
Malgré les défis auxquels nous avons fait face en 2020, la majorité d’entre nous avons toujours de quoi être reconnaissant, qu’il s’agisse de notre santé, de notre travail, de la sécurité de notre famille u de notre foyer. Dans de nombreuses régions, des enfants et leurs familles souffrent, et l’épidémie mondiale de COVID-19 leur a rendu la vie encore plus difficile.
Offrez un cadeau issu du catalogue de Vision Mondiale pour aider à améliorer la vie d’un enfant, d’une famille et d’une communauté dans le besoin.
5. Privilégiez les petites entreprises
Il est plus important que jamais de soutenir les petits commerçants. Dans les mois à venir, de nombreux petits commerces indépendants vont devoir faire face à un avenir incertain. Et si vous les preniez en compte au moment de magasiner? Voici quelques idées : prenez une carte-cadeau chez un salon ou un spa près de chez vous, faites votre épicerie dans une ferme, une épicerie fine ou une boulangerie locales, faites vos achats d’anniversaire ou du temps des fêtes sur de petites boutiques en ligne, ou cherchez des produits faits main et locaux en vente sur le Marketplace de Facebook. Si vous n’avez pas les moyens, vous pouvez tout de même aider vos petits commerçants favoris en leur laissant un excellent avis en ligne.
6. Faites un don de fournitures à une classe
Les professeurs travaillent plus fort que jamais pour nos enfants et ils sont parfois contraints de payer eux-mêmes des fournitures supplémentaires. Renseignez-vous sur les fournitures qui manquent dans la classe de votre enfant (et ce que l’école est en mesure d’accepter) et faites-lui apporter ce que vous avez acheté lors de son retour en classe.
7. Organisez une collecte de fonds pour une cause qui vous est chère
Récemment, un de mes amis a partagé un lien vers sa collecte de fonds, et cela m’a fait réfléchir... Pourquoi attendre une date ou une occasion spéciale pour organiser une collecte de fonds? Il y a tant de personnes dans le besoin et tant d’organismes qui travaillent sans relâche pour leur venir en aide. Organiser une collecte de fonds pour un tel organisme sans rien attendre en retour représente un véritable acte de bonté.
8. Des paquets cadeaux pour les sans-abris
Les sans-abris mènent une vie difficile, surtout lors des mois d’hiver. En préparant des paquets cadeaux pour les sans-abris, vous leur apporterez un peu plus de confort. Faites preuve de créativité : chaussettes thermiques ou en laine, gants résistants à l’eau, vitamines à croquer pour stimuler le système immunitaire, baume pour les lèvres, écran solaire, pansements et bien sûr, aliments non périssables.
9. Prenez soin de votre communauté
Rendez visite à un voisin âgé, faites livrer un repas à un proche malade ou à un ami qui a eu une journée difficile. Connaissez-vous une jeune maman? Faites livrer un paquet cadeau à sa porte. Prenez soin de votre communauté avec de petits ou grands gestes.
10. Soutenez votre banque alimentaire locale
Selon
Banques alimentaires Canada, les Canadiens se sont tournés vers des banques alimentaires 1,1 million de fois rien qu’en mars 2019. Au niveau national, 34 % des personnes qui recourent aux banques alimentaires sont des enfants, bien qu’ils ne représentent que 19 % de la population. Venir en aide à votre banque alimentaire locale constitue un acte de bonté qui permettra de redonner de la force aux membres de votre communauté.
11. Diffusez des messages positifs et encourageants en ligne
Nous avons tous déjà lu des publications et commentaires de personnes qui se focalisent sur le négatif ou qui dénigrent autrui. Il est important de lutter contre le harcèlement en ligne, car il peut avoir des effets affreux. Utilisez vos réseaux sociaux pour remonter le moral des autres, partagez des informations positives, et votre réseau aura hâte d’avoir de vos nouvelles.
12. Faites un don de sang
Cela peut paraître bizarre, mais en y pensant bien,
donner son sang représente l’un des plus grands actes de bonté. En donnant votre sang, vous sauverez des vies.
13. Des actes de bonté simples et efficaces
Voici quelques idées supplémentaires d’actes de bonté simples : partagez quelques mots d’encouragement avec un employé de service comme des caissiers, des employés d’épicerie, des conducteurs de bus, des serveurs, des livreurs, etc. Ces personnes, bien que leur aide nous soit indispensable, sont souvent sous-estimées (pour encore plus d’effet, n’hésitez pas à transmettre vos compliments au superviseur). Avec un compliment, vous avez le pouvoir d’illuminer leur journée. Aidez une personne qui semble perdue. Laissez un coupon à côté du produit correspondant à l’épicerie. Apprenez à maîtriser la réanimation cardiorespiratoire (RCR). Laissez passer quelqu’un avant vous dans une file d’attente. Lorsque vous conduisez, laissez s’insérer la voiture devant vous.
Votre bonté peut changer des vies à travers le monde
Vos actes de bonté peuvent s’étendre au-delà de votre communauté, de votre pays, au-delà des frontières, jusque dans les vies de personnes lointaines.
Parrainer un enfant, c’est faire un acte de bonté au quotidien.
Lorsque vous parrainez un enfant, vous améliorez sa vie, ainsi que celle de sa famille et de sa communauté, et cela pour les années à venir. Voici un exemple des personnes que vous pourrez autonomiser en faisant preuve de bonté grâce au parrainage d’enfant.
- Kenya
- Arménie
- Bangladesh
- Honduras
Kenya
Photo: Laura Reinhardt, Vision Mondiale
« Mon père m’achète des livres pour l’école. On rit souvent ensemble », dit Debby, sept ans. Son père, Obby, la regarde et l’aide à dessiner dans le cahier qu’il lui a offert pour l’école.
Obby se souvient qu’autrefois, la vie était difficile dans le sud de la Zambie : « Nous n’avions pas de ressources. Nous n’avions pas les connaissances que nous a apportées Vision Mondiale. Nous n’avions jamais eu de toilettes. Nous devions marcher de longues distances pour puiser l’eau de petits ruisseaux sales. Le taux de mortalité était très élevé à l’époque. Les gens mourraient de maladies évitables. »
La sœur d’Obby est morte du choléra. Leur fils de six ans est décédé suite à des diarrhées. Puis, en 2013, les choses ont changé. « Dieu a répondu à nos prières avec Vision Mondiale », dit-il.
Obby est devenu personnel soignant pour Vision Mondiale, et s’occupe aujourd’hui de 120 enfants parrainés. Sa famille a aussi reçu cinq chèvres, un mâle et quatre femelles, ce qui leur a permis de générer un revenu.
La vie d’Obby, Debby, leur famille et leur communauté a complètement changé grâce aux nombreux actes de bonté des donateurs de Vision Mondiale.
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Arménie
Photo: Laura Reinhardt, Vision Mondiale
En Arménie, Davit, qui a 14 ans (à gauche) et son frère de 12 ans Yeghish (à droite) jouent au soccer avec un ballon donné par Vision Mondiale.
Ces garçons sont de véritables rayons de soleil dans la vie de leur mère, Zoya. Son mari les a abandonnés avant la naissance de leur plus jeune enfant. La famille vit chez un proche.
« J’ai traversé des moments difficiles et Vision Mondiale a été mon seul soutien », dit-elle.
Sa vie s’est améliorée lorsque quelqu’un a décidé de faire preuve de bonté et de parrainer un enfant : Davit.
Depuis lors, Zoya a reçu des cours d’éducation, les garçons ont reçu des fournitures scolaires (ils étaient surtout ravis de recevoir leurs sacs à dos) et leur maison possède désormais l’eau courante.
« Je sais que je peux compter sur Vision Mondiale », déclare Zoya avec confiance.
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Bangladesh
Photo: Biplab Clement Mondal, Vision Mondiale
Habiba, neuf ans, serait d’accord pour dire que le parrainage d’un enfant est un acte de bonté. Le jour où elle est devenue parrainée, la vie de sa famille a été bouleversée.
Avant ce jour, ses parents travaillaient sur la ferme de quelqu’un. Puisqu’il n’y avait personne pour entretenir la maison, Habiba et ses sœurs ont été contraintes d’arrêter l’école pour s’occuper des tâches ménagères.
Mais Vision Mondiale a mis en place un programme de développement dans la communauté d’Habiba. Ses parents ont appris qu’il était important de traiter leurs filles avec respect, de les soutenir dans leur éducation et de défendre leurs droits.
Habiba et ses sœurs ont pu retourner à l’école. Elles ont reçu des fournitures scolaires, leur mère a suivi une formation sur l’élevage d’animaux et a reçu une vache.
« Nous ne marierions jamais nos filles avant leur majorité », déclarent fièrement les parents d’Habiba, « Nous souhaitons plutôt les éduquer pour leur assurer un brillant avenir. »
Parmi tous les avantages qu’ils ont reçus, Habiba est particulièrement ravie des latrines qui ont été installées dans sa maison.
« Je suis contente de ne plus avoir à aller dans la nature maintenant que nous avons nos propres toilettes », dit Habiba. « C’est plus confortable à utiliser et ça nous protège des maladies. »
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Honduras
Photo: Laura Reinhardt, Vision Mondiale
En 2013, Hector, 45 ans, a rejoint un groupe d’épargne. La vie était rude dans l’ouest du Honduras, sa famille n’avait pas de revenus et mangeait du maïs à chaque repas. Hector pensait qu’il faudrait voyager jusqu’aux États-Unis pour trouver du travail, mais cette idée l’effrayait.
« Certains Honduriens vont aux États-Unis à la recherche du rêve américain », dit-il, « Ils reviennent sans bras ni jambes. » L’un de ses amis est tombé d’un train et a perdu un bras. D’autres meurent en tombant entre des voitures et des trains.
« Je veux changer la façon dont pensent mes enfants », pense Hector. « Ils vont travailler pour le pays, au lieu de le quitter. »
Quand Hector a rejoint un groupe d’épargne Vision Mondiale, sa fille Janeth (sur la photo ci-dessus) a décidé de le suivre. Janeth a contracté un emprunt pour cultiver du café avec son père. Elle a remboursé son emprunt après sa première récolte, puis l’année suivante, elle a emprunté encore moins d’argent tout en multipliant ses revenus par quatre.
Désormais, Janeth, qui est aussi un enfant parrainé, dispose d’assez d’argent pour poursuivre son rêve de devenir infirmière.
« J’ai un père formidable qui m’encourage », dit Janeth. « Beaucoup de jeunes filles sont enceintes et deviennent mères très tôt. » Mais aucune des filles du groupe d’épargne n’est enceinte. « Nous sommes tournées vers le futur », dit-elle.
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