Les pays dont l’empreinte carbone est la plus faible sont ceux qui souffrent le plus du changement climatique, et la République démocratique du Congo (RDC) ne fait pas exception à la règle. À Kalemie, la capitale de la province du Tanganyika, dans le sud de la RDC, le changement climatique entraîne des conséquences négatives sur la santé des familles et les activités agricoles.

L’indice ND-GAIN classe le pays au 5e rang mondial des pays les plus vulnérables au changement climatique en matière de capacité d’adaptation. Les agriculteurs locaux enregistrent de faibles rendements dus à des conditions météorologiques imprévisibles et à des saisons de croissance très courtes, facteurs résultant du dérèglement climatique.

« L’insécurité alimentaire est un problème récurrent au Tanganyika », explique Guillaume Ngumbi Sengi, chargé de projet à World Vision RDC.

Grâce aux contributions généreuses de donateurs et donatrices comme vous, Vision Mondiale a financé le programme Tanganyika Climate Smart and Food Security et se concentre sur l’amélioration de la production agricole par le biais d’une agriculture intelligente face au climat.

« Vision Mondiale nous a formés à de nouvelles pratiques agricoles. Par exemple, de fait de cultiver sans brûler les terres. Nous avons également appris à utiliser des herbes et à les enfouir dans le sol afin de rendre celui-ci plus fertile. Nous protégeons l’environnement : nous ne coupons plus certaines espèces d’arbres », explique Annie, une bénéficiaire du projet.

Après 10 mois de mise en œuvre, 600 ménages, dont 406 femmes (67,6 %) et 194 hommes (32,3 %), ont reçu des semences et des outils agricoles. En outre, 20 groupes d’agriculteurs ont été constitués et ont reçu des semences. Les familles ayant reçu du soutien ont produit une récolte abondante : 22 tonnes d’arachides, 3 tonnes d’amarante et 4 tonnes de sorgho. Ce rendement substantiel, dont une partie est destinée à la vente, a considérablement augmenté le revenu des ménages participants.

« J’aime regarder de belles images et des vidéos », déclare Edah, 11 ans. « J’aime aussi lire des livres d’histoires. Grâce à eux, j’ai amélioré mon anglais et j’ai appris à épeler et à prononcer les mots correctement. »

Edah fait partie d’un groupe d’étudiants de l’ouest du Kenya qui travaillent en partenariat avec Vision Mondiale pour tirer parti de l’apprentissage numérique à l’aide d’un logiciel appelé ABRA (ABRACADABRA). Le logiciel fait partie d’une trousse d’outils dans le cadre d’un programme d’alphabétisation numérique qui soutient l’accès à l’éducation et aux matériels d’apprentissage pour les communautés rurales et marginalisées.

Grâce à la générosité de donateurs et donatrices comme vous, Vision Mondiale peut fournir aux écoles des ordinateurs portables et des tablettes pour l’apprentissage en ligne, qui permettent aux élèves d’accéder à une grande variété de manuels et de livres électroniques. Auparavant, ces livres étaient difficiles à trouver, car la plupart des parents n’avaient pas les moyens de les acheter.

La trousse permet aux enfants d’accéder à des tutoriels d’apprentissage où ils apprennent à lire, à calculer des sommes et à prononcer des mots correctement.

Cette plateforme d’apprentissage numérique innovante a considérablement amélioré les performances des élèves. Davantage d’élèves restent à l’école et terminent leurs études parce que cette approche de l’apprentissage est plus ludique et plus attrayante.

Le programme repose sur des bases solides : Vision Mondiale a d’abord doté son personnel des compétences nécessaires à l’intégration efficace des technologies de l’information et de la communication (TI) dans l’apprentissage. Ces enseignants sont devenus des champions de l’apprentissage numérique dans leurs écoles respectives et ont continué à former de plus en plus d’enseignants.

Vision Mondiale est enthousiaste à l’idée de collaborer avec les autorités pour continuer à combler le fossé numérique, en veillant à ce que tous les enfants, indépendamment de leur situation géographique ou de leurs revenus, puissent bénéficier des innovations technologiques.

En 2016, Maigalita était aux prises avec une anxiété et une peur intense alors qu’elle était sur le point de donner naissance à son premier enfant. Maigalita s’est retrouvée dans une situation difficile : elle devait choisir entre accoucher à la maison ou parcourir 14 kilomètres pour se rendre à la clinique la plus proche. La clinique, Kanyongoloka, manquait d’eau potable et d’équipements essentiels. En effet, la source d’eau la plus proche était un puits de forage situé dans une église éloignée. Malgré ces conditions difficiles, elle a accouché sans complications, bien que dans des conditions de stress et d’insalubrité. Malheureusement, l’expérience de Maigalita reflète les difficultés de nombreuses femmes de sa communauté.

Six ans plus tard, Maigalita était enceinte à nouveau. Grâce à la générosité de donateurs et donatrices comme vous, Vision Mondiale a transformé la clinique de Kanyongoloka en la dotant d’une nouvelle maternité, d’eau courante et d’électricité solaire. Cette amélioration de l’infrastructure a permis de rendre l’accouchement du quatrième enfant de Maigalita plus sûr et serein.

« Cette fois, je n’ai pas eu peur. J’étais heureuse parce que la nouvelle clinique disposait d’une salle de bain et de l’eau potable coulait des robinets », raconte Maigalita.

L’infirmière Ngonya Banda souligne les retombées positives de ces changements, en notant l’amélioration de l’hygiène, la réduction des risques d’infection et le fait que les futures mères se sentent plus en confiance et cherchent davantage à recevoir des soins médicaux.

« Avant, je me levais très tôt pour aller chercher de l’eau à un puits situé à un kilomètre de la clinique. Quand il n’y avait plus d’eau, je ne pouvais pas aller en chercher, parce que je devais m’occuper des patientes, alors j’ai dû travailler sans eau », raconte-t-elle.

Elle ajoute : « Mais maintenant, c’est une autre histoire. Il y a de l’eau courante dans l’établissement, davantage de femmes enceintes viennent accéder aux services médicaux, et mon travail est plus facile. L’eau propre, c’est indispensable. »

Grâce aux généreuses contributions de donateurs et donatrices comme vous, et par le biais du catalogue de cadeaux financé par Vision Mondiale, Emerita, Jonathan, Emily et Marta, membres d’une famille du Honduras, vivent une transformation importante. Les contributions de donateurs et donatrices comme vous ont permis de financer un projet qui a eu des retombées considérables sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle de 1 345 familles dans le nord du Honduras.

Emerita, la tante, sourit en observant le poulailler de poules pondeuses fourni par le projet. « Les sept poules et le coq qu’on nous a donnés ont été incroyablement utiles à ma famille. Je suis très heureuse parce que, parfois, je collecte les œufs et j’en fais des plats que je vends », partage-t-elle avec gratitude.

Elle explique que la présence de ces oiseaux chez elle a modifié les habitudes alimentaires de sa famille. « Mes poules sont productives, je n’ai plus besoin d’acheter d’œufs. Pour les nourrir, j’achète du grain, et je leur donne des feuilles vertes », ajoute-t-elle avec un sourire.

En plus des poules, le projet a permis de fournir un total de 7 477 poules pondeuses, 1 067 coqs et 11 065 poulets de chair aux familles de la région.

Emily Juliette, la nièce d’Emerita, nous fait part de son rêve de devenir « médecin des animaux » et nous parle des plats que sa mère, Marta, lui prépare à partir des œufs de poules. Emily, dont la sagesse dépasse son âge, souligne l’importance de l’alimentation pour la santé et réfléchit à la vulnérabilité des personnes qui n’ont pas accès à une nutrition adéquate.

Ces projets, soutenus par le catalogue de cadeaux, ont apporté de grands changements dans la vie des familles les plus vulnérables; ils ont amélioré leur bien-être grâce à des processus de formation et à la fourniture de ressources qui favorisent la durabilité et la croissance économique.