Un peu d’amour dans le potager

Updated oct. 02, 2018
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Écrit par Laura Reinhardt; Édité par Leanna Parekh
 
Patrick est un fermier de Moyo, en Zambie. Sa belle-fille de 11 ans, Béatrice, l’aide à arroser leurs tournesols, haricots, okras, tomates et maïs. Ensemble, ils font fructifier leur jardin.

« Nous avons beaucoup de nourriture », déclare Patrick. « Et il nous reste toujours du maïs de la saison dernière. »

 

Légende : Laura Reinhardt/Vision Mondiale
 
Mais les récoltes n’ont pas toujours été aussi abondantes. Nous avons demandé à Patrick de partager son histoire.
 
Il y a près de huit ans, Patrick a commencé à souffrir de spasmes musculaires. Ceux-ci se sont intensifiés jusqu’à ce qu’il ne puisse bientôt plus bouger du tout. Sa mobilité était si limitée qu’il ne pouvait même plus se rendre à l’église, une pratique spirituelle qui l’a toujours rendu heureux.
 
« J’avais abandonné », se souvient-il. « J’ai pensé que mon heure était venue. J’ai cru que j’allais mourir. »
 
Non seulement Patrick appréciait son potager, mais lui et Béatrice dépendaient de celui-ci pour se nourrir et percevoir un revenu. Incapable de l’entretenir comme avant et ne recevant pas beaucoup d’aide, il ne savait plus comment subvenir aux besoins de sa famille.
 
Deux ans plus tard, Patrick et Béatrice ont reçu des chèvres dans le cadre du programme Des animaux pour la vie de Vision Mondiale à Moyo. Ces chèvres furent immédiatement d’une aide précieuse. Lorsqu’elles eurent des petits, Patrick et Béatrice ont pu les vendre pour acheter de la nourriture et d’autres biens.
 
Et pourtant, la mobilité réduite de Patrick ne lui permettait toujours pas d’entretenir son potager.
 
« Nous avons vu qu’ils étaient en grande difficulté », explique Eugern, directrice du programme agricole de Vision Mondiale à Moyo. Elle a aidé Patrick à contracter un emprunt dans le cadre du programme de microfinancement de Vision Mondiale afin qu’il puisse acheter une pompe à levier. Cela lui a permis de maintenir sa production, même s’il ne pouvait toujours pas bouger comme avant. « Je travaille à ses côtés pour m’assurer qu’il [atteigne ses objectifs] », ajoute Eugern.

Patrick a reçu la pompe en 2017 et l’utilise toujours aujourd’hui. Cette année, il a contracté un nouveau prêt pour acheter et vendre des semences. Son potager a retrouvé sa gloire passée et produit même plus de récoltes qu’avant. Aujourd’hui, cette famille est stable financièrement et à l’abri de l’insécurité alimentaire.
 
Tous les enfants méritent une place à la table, vous ne pensez pas? Le parrainage d’enfants est une excellente façon de contribuer à un monde Sans faim!


Béatrice tient les produits du potager familial.