Aspirer à l’autonomie

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L’histoire d’une Syro-Arménienne de 18 ans qui encourage la jeunesse à faire entendre sa voix.

Cofondatrice d’une organisation jeunesse couronnée de succès, gestionnaire de projets pour un programme international de subventions accordées aux réfugiés syriens, étudiante de cycle supérieur à la Faculté d’économie de l’Université d’État d’Erevan en Arménie, mais avant tout, une dirigeante : découvrez l’histoire de Maga, 18 ans.

Parrainée par Vision Mondiale, sa vie a changé, et aujourd’hui, elle inspire et encourage les jeunes à être des acteurs de changement dans leur communauté.

« Quand j’étais enfant, j’avais toujours hâte que le personnel de Vision Mondiale vienne chez moi ou appelle ma mère pour demander à ce que je participe à leurs projets », se souvient Maga.

Dès le début de son parrainage, Maga s’est impliquée dans les activités de Vision Mondiale dans sa communauté. À chaque événement, elle demandait aux membres de l’équipe dans quels projets elle pourrait aider.

« Vision Mondiale m’a encouragée à me joindre au conseil scolaire et à participer à diverses activités pédagogiques concernant le droit des élèves, la direction des écoles, le développement communautaire et le leadership. Tout cela m’a permis de prendre confiance en moi et de grandir. »

Les premiers pas

Au fur et à mesure que Maga gagnait en confiance, elle se rendait compte qu’elle avait le pouvoir de transformer son quotidien. Avec l’aide de 10 autres jeunes engagés auprès de Vision Mondiale, elle a créé une fondation se concentrant sur les problèmes auxquels sont confrontés les jeunes Arméniens.

« Vision Mondiale nous a encouragés et soutenus. Aujourd’hui, notre Youth for Development Foundation (« Fondation de la jeunesse pour le développement ») a quatre gros projets en cours », se réjouit-elle.
 
L’émancipation des autres femmes

Maga est également à la tête d’un projet qui vient en aide aux réfugiées syriennes en Arménie. « Je gère entièrement ce projet. Il vise non seulement à faire connaître les difficultés des Syriennes réfugiées, mais aussi à les aider financièrement », explique-t-elle.

Des artistes établis en Arménie participent également au projet, afin d’illustrer les récits de guerre et de fuite des réfugiés. Des tableaux décrivant ces périples sont mis en vente, et les bénéfices tirés sont partagés entre les réfugiées syriennes et les artistes.

La fillette du quartier pauvre d’Erevan est la preuve vivante que le fait de recevoir le soutien et les ressources nécessaires pour se développer permet de changer sa propre vie, mais aussi de transformer toute une communauté.