Lorsque nous discutons avec les enfants parrainés et leurs parents, une idée revient souvent: Faites bénéficier d’autres enfants de cette générosité. Étendez votre action positive dans d’autres communautés.
Les humains ont un merveilleux instinct pour transmettre et donner au suivant.
Le temps des fêtes approche, et en tant que parents, nos priorités sont le bien-être et le bonheur de nos enfants. Tout ce que nous voulons, c’est combler leurs besoins, et plus encore. Mais lorsqu’on n’y parvient pas... cela touche un point très sensible.
Alors c’est un vrai plaisir de lire les histoires de parents qui, grâce à votre générosité, sont enfin capables de combler leurs enfants et de répondre à leurs besoins. Quelle joie de lire les histoires d’enfants parrainés qui reçoivent des cadeaux et réfléchissent immédiatement à comment en faire bénéficier les autres.
Continuez à lire pour en savoir plus:
- Emanuel, un père en Haïti, peut enfin offrir à sa fille l’éducation dont elle rêvait tant.
- Amos, un enfant parrainé en RDC, déborde de gratitude envers les bénévoles de sa communauté, les médecins, l’eau potable et sa bonne santé.
- Abed al Karim, un père au Liban, a été acheter des pantalons et une chemise pour son fils à la minute où il a pu.
- Phanet, une ancienne enfant parrainée au Cambodge, transmet des leçons de vie dans sa propre salle de classe, en tant qu’enseignante.
Merci de votre participation dans ce merveilleux cycle de générosité.
Emanuel voulait offrir tout le meilleur à sa fille, Rosekamène. Désormais, il peut.
La première chose qu’Emmanuel a faite lorsque ses récoltes et ses revenus ont augmenté a été d’investir dans l’éducation de Rosekamène.
Emmanuel se souvient de rêver de pouvoir scolariser sa fille de 13 ans, un luxe qui semblait inatteignable. Nourrir sa famille adéquatement semblait alors hors de portée.
“La terre était sèche et nos plants dépérissaient, explique Emmanuel. En tant que père, j’étais déçu de ne pas pouvoir subvenir aux besoins de Rosekamène. Savoir qu’elle avait faim et que je ne pouvais pas payer ses frais de scolarité me brisait le cœur. J’avais peur qu’elle n’ait pas la chance de briser le cycle de la pauvreté.”
Grâce au travail de Vision Mondiale en Haïi, 1750 agriculteurs, dont Emmanuel, ont reçu des semences de qualité et adaptées au climat local. Ils ont également bénéficié de formations aux pratiques agricoles durables. Avec des semences et des connaissances, Emmanuel a pu transformer son terrain. Le sol nu a laissé place à une abondance de cultures qui nourrissent toute la famille. Emmanuel peut vendre l’excédent et les revenus permettent de payer les frais de scolarité de Rosekamène, ses livres, ses uniformes et tout ce dont elle a besoin pour réussir.
Rosekamène, maintenant en 7e année, a vu sa vie changer. “Mon quotidien s’est transformé, explique-t-elle. Je ne me couche plus le ventre vide et je peux me concentrer sur ma scolarité. Mon rêve, c’est de devenir enseignante, pour un jour aider les enfants dans mon cas.”
Emanuel pense aussi aux autres.
“J’espère que les parrains pourront continuer à aider Vision Mondiale à mettre en œuvre ses activités dans de nombreuses autres communautés qui en ont besoin”, déclare-t-il.
Amos ressent l’amour des bénévoles de sa communauté, des médecins et des parrains de Vision Mondiale, et il a l’intention de le faire vivre.
Amos, un enfant parrainé de 11 ans, et sa famille ont désormais accès à de l’eau potable.
Lorsqu’Amos, 11 ans, vivant en République démocratique du Congo parle de ce qui l’inspire, son enthousiasme est contagieux.
“Je suis émerveillé par ce qu’a réaliséachevé Vision Mondiale dans ma communauté. Les gens de la communauté viennent me voir pour savoir comment je vais, si j’ai été à l’école. Quel amour pour les autres!” s’exclame-t-il en évoquant lesfaisant référence aux bénévoles de la communauté qui s’intéressent régulièrement aux enfants parrainés. “Cela me pousse à être moi-même bon envers les autres, non seulement avec ma famille, mais partout où je me trouve.”
Amos souhaite devenir médecin. Il a fait le lien entre l’eau propre de sa communauté et l’amélioration de sa santé et de celle des autres. “Je suis souvent inspiré par les médecins, par ce qu’ils font pour aider les gens à recouvrer la santé. Je rêve de devenir moi-même médecins”, déclare-t-il.
Amos souffrait de maux d’estomac et de vomissements à cause de l’eau insalubre que lui et ses voisins consommaient. Grâce au club d’hygiène de son école, il a appris certaines pratiques essentielles pour une meilleure santé, par exemple comment traiter l’eau pour la rendre potable et quand se laver les mains.
“Cela m’aide à éviter les maladies et à rester en bonne santé”, explique-t-il. “J’ai remarqué un grand changement dans ma vie grâce à ces bonnes habitudes.”
Le fils d’Abed al Karim voulait simplement de nouveaux vêtements pour l’école. Enfin, son père a pu lui en offrir.
Un projet d’éducation offrant une aide financière a soulagé Abed al Karim d’une immense pression.
“Je me souviens encore du jour où mon fils Mohamad m’a demandé de nouveaux vêtements pour l’école, raconte Abed al Karim, un père libanais. Je lui ai dit que ça serait difficile de lui en acheter, car je n’ai pas d’argent. Cette nuit-là, il s’est endormi en pleurant.”
Un projet de soutien à l’éducation* mené dans leur communauté a offert aux aidants familiaux huit versements mensuels de 20 dollars US pour couvrir les frais de scolarité de leurs enfants. Outre l’aide financière, Vision Mondiale au Liban a organisé des campagnes de sensibilisation à l’importance de l’éducation et des séances d’alphabétisation, ainsi que des séances d’éducation parentale positive et des messages texte encourageant l’apprentissage continu.
Avec les premiers 20 dollars qu’il a reçus, Abed al Karim s’est souvenu du souhait de Mohamad, âgé de neuf ans: “Je lui ai acheté une nouvelle chemise et un nouveau pantalon” raconte-t-il. Grâce à ce soutien continu, il a pu acheter la plupart des fournitures scolaires dont Mohamad et sa sœur Hanan, 11 ans, avaient besoin.
“J’ai trois cahiers, chacun d’une couleur différente! Je suis très heureuse d’avoir cette collection”, déclare Hanan.
“Ces 20 dollars sont indispensables pour mes enfants. Ils servent à subvenir à leurs besoins de base pour leur scolarité, explique Abed al Karim. Surtout dans la situation économique difficile que nous traversons.”
*Projet financé par le Lebanon Humanitarian Fund (LHF) et Vision Mondiale au Liban, avec Hadatha en tant que partenaire auxiliaire.
Phanet est une ancienne enfant parrainée qui tire parti de sa motivation inépuisable pour enseigner aux enfants de sa communauté.
Chin Nat regarde avec admiration sa fille Phanet. L’ancienne enfant parrainée transmet aujourd’hui les leçons apprises grâce au parrainage à la génération suivante.
Phanet, au Cambodge, avait 10 ans lorsqu’elle a été parrainée.
“J’étais ravie que quelqu’un à l’étranger me pose des questions sur des sujets tels que mon éducation, ma santé et mes conditions de vie, se souvient-elle. Je voudrais remercier mon ancien parrain, qui m’a permis d’arriver là où je suis aujourd’hui.”
Aujourd’hui, à 19 ans, Phanet est enseignante en cinquième année, dans la classe même où elle-même a commencé ses études. Quarante et un élèves récoltent les fruits de ce qu’elle a appris.
“Je suis fière d’enseigner aux autres et de les aider à suivre mes pas, dit-elle. Je voulais éduquer la jeune génération pour qu’elle comprenne notre culture et notre histoire.”
“Elle porte en elle une flamme, dit Chin Nat, la mère de Phanet. Cette flamme l’a aidée à devenir l’enseignante qu’elle est. C’est cette motivation que les enseignants devraient avoir.”
Chin a sa propre flamme intérieure. Tandis que Phanet étudiait et devenait la jeune femme qu’elle est aujourd’hui, Chin a rejoint les groupes d’épargne et a tiré parti des opportunités de formation de Vision Mondiale, qui ont conduit la famille de la petite agriculture à une vaste entreprise d’agriculture sans produits chimiques, cultivant des papayes, des fruits du dragon et bien d’autres choses encore.
“Vision Mondiale m’a transmis la moitié de mes connaissances. L’autre moitié, je l’ai obtenue par mon propre travail”, explique-t-elle. On peut presque entendre la malice dans ses paroles.
Écrit par Katie Hackett, avec des dossiers de Dominique Moussignac, World Vision RDC, World Vision Lebanon et Amy Van Drunen.