Abim

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Actualités de la communauté Abim

Grâce à votre généreux soutien, nous avons commencé à travailler pour améliorer le bien-être des enfants et des familles dans cette communauté. Voici quelques-uns des domaines sur lesquels nous nous concentrerons cette année :


Abim est une région agricole du nord de l’Ouganda comptant 12 500 habitants (autant d’hommes que de femmes), répartis entre 32 villages et les différents peuples cohabitent en harmonie. Les rôles restent traditionnels : les femmes travaillent à la maison et les hommes dans les champs. Cela évolue, surtout depuis que le gouvernement national place des femmes à tous les niveaux des conseils locaux.
 
La terre est propice à la culture et fournit le nécessaire pour construire des maisons et se nourrir (ex. patates douces et sorgho). Cependant, la sécheresse prolongée compromet l’agriculture de subsistance : par endroit, 100 % des récoltes sont détruites. Avec les faibles niveaux d’éducation, il s’agit d’une des principales causes de pauvreté dans la région, qui a atteint 80 %.

Les enfants et familles à Abim rencontrent de nombreux autres défis : la région compte peu de services de santé et de planification familiale. Son taux de malnutrition est le plus élevé du pays et le nombre de cas de paludisme est deux fois celui du niveau national.

Cependant, le changement est en cours : des centres de développement de la petite enfance commencent à être utilisés et des comités de protection de l’enfance sont en place. La paix politique laisse espérer de bonnes choses pour le développement futur de la région.

Éducation
Pour aider les enfants à développer les compétences nécessaires pour s’émanciper économiquement, Vision Mondiale :
  • Organisera des réunions parents-professeurs pour aborder les problèmes d’éducation et prévoira des plans d’action pour améliorer la rétention scolaire.
  • Participera au suivi des adolescents qui risquent d’abandonner l’école.
  • Améliorera l’accès des enfants au matériel de lecture et les environnements d’apprentissage dans les écoles et en dehors.
  • Renforcera les compétences des enseignants en termes de gestion de classe, méthodes d’enseignement et alphabétisation.
Moyens de subsistance
Pour favoriser l’autonomie économique et la sécurité alimentaire, Vision Mondiale :
  • Aidera les foyers à surmonter les chocs économiques grâce à l’accès à de meilleures techniques et intrants agricoles, et en adoptant une agriculture adaptée au climat.
  • Créera des liens entre les foyers et les institutions de microfinance.
  • Formera les personnes âgées aux compétences financières et les encouragera à créer des groupes d’épargne. 
Protection des enfants
Afin de créer une communauté plus sûre et bienveillante pour les enfants, Vision Mondiale :
  • Travaillera avec les dirigeants locaux et les organisations existantes pour renforcer les structures de protection de l’enfance.
  • Renforcera les clubs pour enfants dans les écoles et créera des centres de participation des enfants.
  • Renforcera les systèmes d’orientation, de signalement et de gestion des cas concernant les problèmes de protection de l’enfance.
  • Identifiera les enfants atteints de VIH/SIDA afin qu’ils reçoivent le soutien approprié des programmes et du gouvernement local.

Explorez Abim

conditions actuelles

Pour protéger la vie privée des enfants, cette carte ne montre que la région générale de la communauté, et non l'emplacement exact.

Les besoins à Abim

Plusieurs problèmes empêchent les enfants d’Abim d’atteindre leur plein potentiel, notamment les systèmes de protection de l’enfance sous-développés, incapables de répondre aux cas d’abus sur enfants et les faibles niveaux d’alphabétisation freinant le développement économique. Les problèmes liés aux ressources naturelles et économiques aggravent la pauvreté : les familles ne peuvent pas manger équilibré en raison de la sécheresse et des techniques agricoles rudimentaires. Toutefois, l’agriculture de subsistance reste la seule option pour les résidents peu ou pas éduqués. Cela contribue à aggraver la malnutrition et les autres problèmes chez les enfants, qui subissent de plein fouet les conséquences de la pauvreté.
 
Éducation
Les taux d’alphabétisation dans la région d’Abim sont très faibles. Près de 90 % de la population ne sait ni lire ni écrire. Très peu d’enfants vont à l’école. Les écoles ont des infrastructures inadéquates et manquent d’enseignants qualifiés. Le manque de bureaux et d’installations sanitaires incite les enfants à quitter l’école. Le problème n’est pas lié uniquement aux ressources. Comme l’éducation primaire est gratuite, les mentalités culturelles, qui valorisent moins l’éducation que le travail à la ferme, jouent un rôle.
 
Moyens de subsistance
La majorité des habitants d’Abim vivent dans la pauvreté et dépendent de l’agriculture de subsistance. Le chômage est élevé chez les jeunes et accentué par le fait que les enfants quittent l’école avec peu ou pas de compétences et de qualifications pour profiter d’opportunités dans leur communauté ou en dehors. Même si l’agriculture est la principale source de revenus, les terres disponibles sont limitées et les techniques agricoles sont rudimentaires. Par conséquent, certains d’entre eux adoptent des comportements à risque : prostitution, jeux d’argent, alcoolisme et vol. Parmi la plus large population, les autres facteurs de pauvreté comprennent les frais de transport élevés, le manque de connaissance du marché par les agriculteurs et l’ignorance de l’importance d’économiser.

Protection des enfants
Des structures de protection de l’enfance existent, mais elles ne sont pas bien établies à Abim. Les parents, tuteurs et enfants sont insuffisamment sensibilisés à ces sujets. Par conséquent, les cas d’abus chez les enfants sont élevés. Ces abus sont : le mariage précoce, le travail des enfants et la négligence. La communauté compte aussi beaucoup d’orphelins, en raison principalement des conséquences du VIH/SIDA sur les parents et des décès dues à des maladies évitables, comme le paludisme. Ces enfants vivent aux marges d’Abim, sans accès aux services de santé ou à l’éducation.


 

Cycle de vie d'une communauté de parrainage

Abim, Ouganda, est en phase 1

PHASE 1: Bâtir la fondation

En collaboration avec les dirigeants locaux, nous évaluons les besoins et les ressources de la communauté, planifier des projets pour fournir des solutions à long terme. Les opportunités de parrainage et de développement débutent.