Vous êtes-vous déjà demandé si parrainer un enfant pouvait vraiment faire la différence? Eh bien, je vous l’affirme! Le parrainage d’enfants améliore les conditions de vie pour de bon. Voici 6 histoires de personnes qui ont connu une amélioration de leurs conditions de vie grâce aux différentes actions de parrainage et qui sont en train de changer le monde à leur tour.
- Pauline Lokidor (Turkana, Kenya)
- Jose Rodriguez (Yamaringuila, Honduras)
- Atul Mrong (Bangladesh)
- Maga (Yerevan, Arménie)
Pauline Lokidor, Ancienne enfant parrainée du Comté de Turkana au Kenya, elle effectue désormais un doctorat en gestion de l’eau
« Je suis en train de préparer mon doctorat, mais j’ai d’autres rêves plus importants en tête : l’un d’eux est de proposer des solutions durables pour répondre aux problèmes d’accès à l’eau. J’aimerais être une source d’inspiration et de motivation pour encourager toutes les filles qui proviennent de communautés nomades à suivre leurs rêves. Les forces dont vous avez besoin sont entre vos mains. » - Pauline Lokidor
Pauline a été éduquée pour devenir une femme dans le Comté du Turkana : elle devait s’occuper du foyer et traire les chèvres et les chamelles. La situation est différente aujourd’hui : avec un baccalauréat et une maîtrise en poche, elle prépare son doctorat et a pour objectif d’apporter l’eau dans son village pour que les filles n’aient plus à marcher des heures chaque jour pour aller la chercher plutôt que d’aller à l’école.
« Peut-être que je n’arriverai à sortir qu’une seule femme ou fille de cette situation difficile et ainsi sauver son avenir. Je voulais, à ma petite échelle, changer les choses dans le Comté de Turkana », affirme Pauline.
« Grâce au parrainage, j’ai pu bénéficier de meilleurs programmes et éducation qui m’ont aidé à savoir qui j’étais et qui je voulais devenir. C’est pourquoi aider d’autres personnes fait partie de mon quotidien. » - Jose Rodriguez
Jose Rodriguez, Ancien enfant parrainé, il est maintenant maire de Yamaranguila, une municipalité du Honduras
Jose Rodriguez est maire depuis 12 ans. Cependant, il est loin d’être né dans cette position de pouvoir. En réalité, c’est tout le contraire. Jose a été un enfant parrainé et son expérience l’a motivé à devenir un dirigeant au sein de sa communauté à Yamaranguila.
Aujourd’hui, Jose est un grand défenseur de la scolarisation, qu’il considère comme l’élément fondamental du développement social de la région.
« L’éducation est la seule façon de lutter contre la pauvreté, et c’est aussi la seule façon d’assurer une utilisation intelligente des ressources et de vivre dans de bonnes conditions. »
« Être pauvre, c’est être une vague : vous essayez d’atteindre le rivage, mais on vous ramène constamment vers les profondeurs. Dans mon cas, c’est différent. Comme j’étais un enfant parrainé, j’avais quelqu’un qui croyait en moi. Si aujourd’hui j’arrive à aider les réfugiés rohingyas au Bangladesh, c’est grâce à cette personne. » - Atul Mrong
Atul Mrong, Ancien enfant parrainé, il est maintenant directeur adjoint des opérations de réponse à la crise des réfugiés du Bangladesh de Vision Mondiale
Atul connaît le sentiment d’être un enfant dont l’avenir est en jeu. Après avoir grandi dans une famille pauvre de sept enfants au Bangladesh, Atul s’identifie aux 450 000 enfants rohingyas qui sont arrivés dans des camps avec rien d’autre que les vêtements qu’ils portaient.
Atul a consacré sa vie à aider les enfants vulnérables. En tant que directeur des opérations de réponse à la crise des réfugiés rohingyas de Vision Mondiale, il gère un programme de 38 millions de dollars américains dans le plus grand camp de réfugiés, celui de Cox’s Baxar au Bangladesh.
« Ce n’est pas juste un travail, c’est une réelle vocation », affirme Atul.
« Je me revois sept ans en arrière, et parfois je me demande : si je n’avais pas été parrainé, où serais-je maintenant? Cette expérience montre que nous pouvons faire bien plus que seulement aller à l’école ou à l’université. Nous pouvons améliorer nos conditions de vie et celles de notre communauté. »
- Maga
Maga, Ancienne enfant parrainée de la ville de Yerevan en Arménie, elle a fondé la Youth Development Fundation (Fondation du développement des jeunes), qu’elle dirige aujourd’hui
« Quand j’étais enfant, j’étais ravie que l’équipe de Vision Mondiale vienne chez nous ou appelle ma mère pour que je participe à leurs activités de théâtre, et d’événements, de camps ou d’excursions pédagogiques. Tous ces domaines étaient incroyablement intéressants pour moi, qui étais une petite fille qui n’avait jamais rien connu d’autre dans sa vie que l’école ou le foyer familial », se rappelle Maga.
Inspirée par la place que son parrain a occupée dans sa vie, Maga donne maintenant en retour. Avec plusieurs de ses amis, elle a créé une fondation pour les jeunes qui encourage les femmes réfugiées syriennes et arméniennes à faire entendre leur voix. Des artistes peignent des portraits de ces femmes pour raconter leur histoire, pour aider les autres personnes de la communauté à mieux les comprendre, le tout en collectant des fonds pour leur fournir un soutien financier.
« Aujourd’hui, nous avons le pouvoir d’enseigner aux autres, mais aussi de continuer à nous éduquer », affirme Maga.